Voici le sixième et dernier article sur les bases de la photographie. Aujourd’hui, je vais vous parler de l’histogramme, de son utilité et de son utilisation.
C’est quoi un histogramme ?
Pour essayer de faire simple, l’histogramme est une représentation graphique des tons de votre image. C’est-à-dire, qu’il permet de savoir combien de tons clairs et de tons foncés contient votre photo. Un histogramme possède deux axes. L’axe vertical correspond à la quantité de pixels et l’axe horizontal indique les tons/lumières.

A quoi ça sert ?
Il permet de savoir si la photo est bien exposée. Il vous permet de contrôler qu’il n’y a pas de zones sous-exposées ou de zones surexposées. Pour mieux comprendre son fonctionnement, voici quatre histogrammes expliqués.

Sur celui-ci, vous constatez que la photographie est sous-exposée et qu’elle a perdu du détail dans les basses lumières. C’est ce qu’il se passe lorsque que l’histogramme touche le côté gauche. Le détail perdu est impossible à rattraper en post-traitement. Le terme « bouché » est également utilisé pour ce genre de situation.

Ici, vous observez le contraire de l’histogramme précédent. L’image est surexposée. Les détails sont perdus dans les hautes lumières et il sera impossible de les récupérer en post-traitement. C’est pareil que pour l’image sous-exposée. L’histogramme qui touche à droite indique la perte de détails dans les hautes lumières. Le terme « cramé » est également utilisé pour ces photographies.

L’histogramme ci-dessus montre une image à la limite de la surexposition. Il y a une quantité importante de hautes lumières, mais, cette fois-ci, les détails ne sont pas perdus. L’exposition pourra être corrigée en post-traitement si nécessaire.

Cette dernière version nous indique une exposition correcte de la photo. Il n’y a aucune perte de détails.
L’histogramme est principalement utilisé pour savoir si vous avez surexposé ou sous-exposé votre image. Il n’y a pas d’histogramme parfait. Il est impossible de savoir si une photo est parfaite simplement en regardant son histogramme. Il vous informe mais ne vous dit pas quoi faire. Vous restez le maître de vos créations.
C’était le dernier article de la série sur les bases de la photographie. J’espère qu’ils vous ont plu et que vous avez appris de nouvelles choses. Si vous avez des questions ou des remarques, passez volontiers par les commentaires.
Et vous, comment utilisez-vous l’histogramme ?
Pensez à partager ! 😉
Retour de ping : Qu’est-ce que la correction d’exposition et comment l’utiliser ? - Ma Vie de Photographe